Pura Vida dans un sac en plastique : Ce que le marché fermier vous apprend (que vous le vouliez ou non)

Oubliez l’épicerie. Si vous voulez vraiment comprendre le Costa Rica, suivez l’odeur de la goyave mûre et des tortillas grillées. Le marché fermier n’est pas juste un lieu d’achat. C’est là que la vie se vit, en technicolor.

Voici à quoi vous attendre :

1. Vous vouliez des tomates. Vous repartez avec une philosophie.

Vous vous promenez entre les étals, hypnotisé·e par les couleurs. Vous oubliez ce que vous étiez venu·e chercher, mais vous repartez l’âme plus légère.

2. La saison des mangues, c’est toute l’année.

Elles sont partout. Une abuela vous dit qu’elles guérissent le cœur. Vous repartez avec un sac plein. Vous ne discutez pas avec la sagesse.

3. Le chien du marché est probablement le propriétaire.

Il dort sous les tables, surveille les étals, accepte les caresses comme paiement.

4. Une botte de coriandre, une histoire de famille.

Vous posez une question, vous recevez une recette, un secret de jardin et une invitation à dîner.

5. Rien n’a d’étiquette, tout est vivant.

Les papayes ont encore de la terre. Le chou est trempé de rosée. Ce n’est pas parfait. C’est mieux.

6. On vous tend une herbe mystère avec instructions.

Faites-en un thé. Massez-vous les pieds. Souriez. Faites confiance.

7. Vous ne verrez plus jamais votre épicerie comme avant.

Les oignons brillent. Les carottes sentent bon. Les cagettes vous regardent avec confiance.

8. Votre espagnol atteint son apogée… puis s’évapore.

Aujourd’hui vous êtes bilingue. Demain, vous recommencez.

9. Le jus de maracuyá est une émotion.

Pas une boisson. Une expérience sensorielle qui vous remet à zéro.

10. Vous êtes moite, chargé·e de légumes, et vous souriez.

Vous ne comprenez pas pourquoi, mais c’est exactement ce qu’il vous fallait.

11. Ce n’est pas une course. C’est une participation.

Le marché ne vend pas. Il partage. Et vous en faites partie.

Bienvenue au vrai Costa Rica.

— Équipe Arcadia

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